Tu veux refaire ton site internet parce que tu ne génères pas assez de prospects, tu trouves que ton site ne donne pas « envie », ou pour tout un tas d’autres raisons. Après plus de 200 projets de refonte de sites web gérés par notre agence, on va t’expliquer tout ce que tu dois savoir pour la refonte de ton site internet :
- Les dernières tendances
- Les outils
- Les risques
- Les bonnes pratiques
- Le coût
On va tout couvrir, de la définition des objectifs jusqu’aux techniques pour préserver ton SEO, en passant par l’audit de l’existant et la création du cahier des charges pour réussir ta refonte.
C’est quoi une refonte de site internet ?
La refonte de site internet correspond à un projet de modernisation d’un site pour :
- Fluidifier les processus de gestion et d’optimisation du site
- Améliorer le trafic organique et la visibilité
- Améliorer le taux de conversion
- Changer l’image de l’entreprise
- Améliorer l’expérience utilisateur
Elle consiste notamment à repenser des éléments comme l’aspect visuel, la structure, les fonctionnalités et les outils utilisés pour la gestion du site.
La refonte d’un site web intervient toujours dans un contexte où il y a un problème sur le site existant.
Quelle est la différence entre création, migration et refonte de site internet ?
La différence entre une création de site internet et une refonte de site internet
Lorsqu’on crée un site internet, on part d’une page blanche, tout est à faire :
- L’arborescence
- Le contenu
- Le design system
- Les pages
Alors que pendant une refonte, on part d’un site existant, même si parfois cela peut s’apparenter à une création de site internet.
La différence entre une migration de site internet et une refonte
La migration d’un site internet consiste à déplacer un site d’un environnement à un autre.
Tu peux migrer d’outil, comme WordPress vers Webflow, ou d’hébergeur, comme de Cloudflare vers OVH.
Dans la majorité des projets de refonte, il y a également un projet de migration, mais tu peux décider de migrer un site d’un outil à un autre sans autre changement.
Pourquoi faire une refonte de site internet ?
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles tu voudrais faire une refonte de ton site actuel.
Au fil de nos projets, on a détecté trois grandes raisons.
Des chiffres en baisse
Cette raison est intimement liée aux deux autres qu’on va voir juste après, mais globalement ton taux de conversion, le nombre de visites, le taux de rebond et l’engagement sur ton site baissent.
Tu ne sais pas pourquoi et la raison est souvent liée à des changements de tendances.
La baisse des chiffres est plutôt un signal, mais les véritables causes sont moins évidentes.
La dette technique
La base de toutes les refontes, c’est la dette technique.
La dette technique, c’est une accumulation de problèmes et de frictions qui rend :
- L’évolution du site compliquée
- La maintenance du site complexe par rapport aux tendances
Par exemple, dans le premier cas, si tu veux lancer des marchés internationaux, la solution que tu utilises actuellement ne correspond plus à ton besoin.
Dans le second, tu dois produire beaucoup de contenu ou faire de l’A/B test, et la solution que tu utilises rend le processus laborieux.
C’est, par exemple, la raison pour laquelle Ornikar a fait appel à Nocode Factory : leur site était géré et maintenu par les services informatiques. L’équipe marketing ne pouvait pas faire de tests, construire des pages ou implémenter du contenu sans faire appel à la DSI.
On a donc procédé à une refonte de leur site internet avec des composants modulaires qui permettent aux équipes marketing de créer des pages sans faire appel à la DSI.
Leur équipe marketing est maintenant 100 % autonome.
Se mettre à jour par rapport aux tendances du secteur
Ton secteur n’est pas figé et les pratiques évoluent.
Des concurrents s’inspirent de pratiques d’autres secteurs et gagnent des parts de marché.
Regarde, par exemple, l’arrivée des calculateurs et des outils interactifs : ils multiplient par trois le taux de conversion.
Ne pas suivre la tendance te poussera inévitablement vers des chiffres en baisse, car tes concurrents utilisent de nouvelles techniques pour mieux convertir, générer plus d’engagement et plus de visibilité.
4 tendances de la refonte de site web pour 2026
Du site web à la mini‑application
L’ère du simple site vitrine est arrivée à son terme, les internautes veulent de l’interactivité et de l’applicatif.
La plus grosse tendance qu’on observe ces dernières années, c’est de transformer son site en mini‑application.
L’objectif ici est d’automatiser une partie du parcours client en le rendant autonome grâce à :
- Un formulaire interactif
- Un comparateur
- Un simulateur
C’est ce qu’on a fait avec des clients comme GoodMotors, Bpifrance, BlaBlaCar, ou mylight150.
Generative UI
La Generative UI désigne le fait qu’une IA utilise des composants de ton site web, plutôt que seulement du texte, pour répondre au mieux à l’utilisateur.
Par exemple, dans une expérience d’achat, le chatbot peut envoyer le formulaire de paiement, plutôt que de fournir l’URL du lien de paiement.
Ça permet de centraliser tout le parcours d’achat dans le chatbot.
Cette tendance en est encore à ses balbutiements. Il existe des outils comme Thesys, qui permettent de créer et déployer des chatbots avec de la Generative UI, ou mpc‑ui, qui permet à un serveur MCP de retourner des composants qu’un chatbot peut afficher à partir d’un MCP, mais ce n’est pas supporté par tous les chatbots.
Sinon, avec une solution no‑code comme WeWeb et Xano, on peut déjà créer des chatbots qui affichent des composants spécifiques selon ce que l’utilisateur demande.
Hyper‑personnalisation
C’est ce qui rend les applications comme Facebook, Instagram ou Netflix aussi addictives et efficaces : l’hyper‑personnalisation.
Par exemple, les miniatures des séries et films sur Netflix sont différentes selon les profils pour optimiser le taux de clics.
Ces outils se basent sur un algorithme de recommandation qui propose à l’utilisateur, selon ses préférences et les données d’usage, ce qui est le plus optimal pour le taux de conversion, la rétention et l’utilisation de l’outil. Mais pour un site, qu’est‑ce que tu peux faire ?
Il y a plusieurs pistes. La première, c’est de faire des landing pages personnalisées par compte cible à partir d’un template.
Admettons que tu veuilles prospecter 50 entreprises dans le secteur de l’industrie.
Tu peux faire une automatisation qui récupère des informations pertinentes sur chacune des entreprises et les insérer dans un template de landing page, puis leur envoyer un message ou un e‑mail avec cette landing page personnalisée à l’image de leur entreprise.
La refonte créative
C’est le fait de faire un site très design et optimisé pour le partage.
Ça peut être intéressant lors du lancement d’un évènement ou d’une grosse annonce.
On a, par exemple, développé un site pour l’équipe pour un article long format :
https://www.nocodefactory.fr/nos-realisations/lequipe
Les différents types de projets de refonte de site internet
Selon tes objectifs et tes moyens, un projet de refonte peut être très différent.
On va voir ensemble plusieurs grandes familles de projets de refonte.
La refonte partielle
La refonte partielle vise à moderniser et refaire un seul aspect du site existant, comme l’arborescence, le contenu, certains types de pages comme les landing pages, les pages use case client, la page d’accueil, les pages catégories, les fiches produit.
La refonte complète
La refonte complète a pour but de repartir quasiment de zéro : on fait table rase du passé et on refait tout.
Tu peux te dire que c’est comme une création de site internet, mais pas exactement. En fait, on part quand même des données existantes de l’ancien site pour refaire quelque chose de plus efficace sur tous les aspects de visibilité, de conversion et d’opérationnel.
La refonte design / rebranding
Dans ce cas de figure, globalement tout va bien, mais tu as besoin d’un ravalement de façade.
C’est comme une maison où l’on trouve que les pièces sont bien organisées, les fenêtres au bon endroit, mais que l’ensemble ne va pas ou ne représente pas vraiment qui tu es.
La refonte design, c’est la même chose : tout fonctionne, mais il manque ce petit truc visuel qui fait que ça représente vraiment ton entreprise.
Elle intervient aussi lors d’un rebranding pour que ton site respecte ta charte graphique.
La refonte du contenu
La refonte de contenu se concentre sur la réécriture du contenu existant. Elle se fait en collaboration avec un copywriter qui va t’aider à trouver un message, des sujets et une stratégie de contenu qui génèrent des conversions.
La refonte opérationnelle
La refonte opérationnelle a pour but de fluidifier ou d’automatiser les processus liés à la maintenance et à la gestion du site internet.
Par exemple, utiliser un outil comme Webflow qui permet, via une API, d’importer du contenu rédigé dans un outil de gestion de projet comme Notion.
Ou créer des composants réutilisables par les équipes ou des templates de page pour leur permettre de créer des pages plus rapidement.
Les 6 étapes pour réussir ta refonte de site web
La refonte d’un site internet demande de suivre un processus rigoureux pour tirer de réels bénéfices de ce projet.
On va partir du principe qu’on fait une refonte complète, mais si tu fais un autre type de projet de refonte, tu pourras sauter des étapes.
1. Audit de l’existant
Pendant cette phase d’audit, on va analyser ce qui ne va pas sur le site afin de comprendre ce qu’on doit faire pour améliorer tes chiffres.
Tu vas auditer les 4 verticales de ton site :
- Contenu
- Design / UX
- Opérations
- Technique
Ces quatre verticales, tu les auras reconnues : ce sont les trois types de projets de refonte, plus la verticale « technique », qui détectera les gros problèmes techniques.
Garde à l’esprit que, pour chaque page auditée, tu dois te demander :
- Comment peut‑on améliorer le taux de conversion ?
- Comment peut‑on améliorer la rétention ?
- Comment peut‑on augmenter le nombre de visites ?
Audit du contenu
Le contenu, c’est le texte, mais c’est une verticale qui est vraiment adjacente au design et à l’UX.
La raison à cela, c’est que si tu n’as pas un bon contenu pour une page, tu ne pourras pas faire le bon design.
Selon nous, le contenu — ou ce qu’on peut appeler le copywriting — est la fondation d’une bonne page web, peu importe son objectif.
Le copywriting permet d’optimiser :
- Le taux de conversion
- Le taux de rétention
Alors, qu’est‑ce que tu dois regarder ?
Dans un premier temps, demande‑toi si l’objectif de la page est SEO ou non.
Si c’est une page avec un objectif SEO, le contenu sera différent d’une page qui ramène du trafic d’une autre source comme l’e‑mail ou les réseaux sociaux.
Si la page a un objectif SEO, demande‑toi :
- Y a‑t‑il un mot‑clé cible ?
- Quel est son volume de recherche ?
- Quelle est ta position sur cette requête ?
- Quel est le type de page qui se positionne dans les SERP ? (fiche produit, top 10, article…)
- Est‑ce que tu réponds à toutes les intentions de recherche ?
- Est‑ce que tu prouves ce que tu dis ? (critères EEAT)
Il y a plein d’autres choses à analyser sur une page concernant le SEO, mais c’est déjà une bonne base.
Pour les pages qui n’ont pas d’objectif SEO, en général c’est spécifique, mais voici quelques questions à te poser :
- Quel est l’objectif de cette page ?
- D’où doit venir le trafic sur cette page ?
- Y a‑t‑il du trafic sur cette page ? (si non, pourquoi ? si oui, d’où vient‑il et est‑il qualifié ?)
- Comprend‑on à qui s’adresse cette page ?
- Quel est le taux de conversion ? (s’il est mauvais, pourquoi ?)
- Quel est le taux de rétention ? (s’il est mauvais, pourquoi ?)
Fais un petit tableau avec les critères en colonnes et les URL de tes pages en lignes.
À partir de là, note chacune des URL de 1 à 10, en ajoutant des tags pour les champs texte.
Tu découvriras des problèmes assez communs comme :
- Cible non définie
- Intention de recherche non respectée
- Contenu pas à jour (dates, informations, prix, services)
- Message qui ne « matche » pas la cible
- Pas de preuves
On verra plus loin comment adresser chacun de ces problèmes.
Audit design / UX
Le design et l’UX ne sont pas exactement la même chose, mais en général, lors d’une refonte, c’est classé dans le même projet, car ce sont les mêmes actions de développement :
- Maquettage
- Design
Donc, qu’est‑ce que tu dois regarder ?
Il y a plusieurs éléments que tu peux analyser :
- Est‑ce que le design reflète ton positionnement prix ? (haut de gamme, accessible, etc.) Si non, pourquoi ?
- Est‑ce que les couleurs et la typographie sont cohérentes avec ton identité de marque ?
- Est‑ce que le site est responsive sur tous les devices ?
- Est‑ce qu’on comprend qu’un bouton est un bouton ?
- Est‑ce que l’utilisateur trouve ce qu’il cherche en moins de 3 clics ?
- Le menu principal est‑il clair et logique ?
- Le contraste des couleurs est‑il suffisant ?
- Les textes sont‑ils lisibles (taille, police) ?
À partir de là, tu auras des pistes de travail à noter dans ton cahier des charges qu’on verra plus loin.
Audit des opérations & technique
La partie technique d’un site, c’est l’ensemble des éléments liés à la vitesse de chargement, la crawlabilité, la sécurité, l’hébergement et l’infrastructure générale qui permettent au site de fonctionner correctement.
Voici des éléments que tu peux vérifier :
- Quel est le temps de chargement des pages ?
- Y a‑t‑il des ressources qui bloquent le rendu (CSS, JS) ?
- Les images sont‑elles compressées et dans les bons formats ? (WebP)
- Y a‑t‑il une mise en cache efficace ?
- Y a‑t‑il un sitemap XML à jour ?
- Le fichier robots.txt est‑il configuré correctement ?
- Les balises meta sont‑elles bien remplies ?
Selon la complexité de ton site, tu peux le faire en interne, mais c’est une bonne idée de prendre une agence pour avoir un œil extérieur sur ton site.
Toutes ces questions vont te permettre de trouver les points faibles, mais également les points forts sur lesquels capitaliser lors de la refonte.
2. Rédaction d’un cahier des charges
Dans le cahier des charges, tu dois ajouter :
- Informations générales
Ce sont les informations qui permettront au prestataire de communiquer facilement avec toi.
- Nom du projet :
- Porteur du projet / Responsable :
- Date :
- Version du document :
- Contact(s) : (e‑mail, téléphone)
- Contexte et présentation de l’entreprise
L’intérêt de cette section est d’expliquer d’où le prestataire va partir pour mener à bien la refonte de ton site.
- Présentation de l’entreprise (histoire, activités, positionnement sur le marché)
- Chiffres clés (effectif, CA, zones géographiques, etc.)
- Présentation du site actuel
- URL
- Date de la dernière mise à jour / refonte
- Forces et faiblesses identifiées
- Statistiques principales : trafic, taux de rebond, conversion, etc.
- Raisons de la refonte :
- Ce qui motive ce projet (graphique, technique, évolution des besoins, performance, SEO, UX, etc.)
- Objectifs et enjeux
Ici, tu dois fixer le cap pour que, si tu attends des recommandations d’une agence, elle sache dans quelle direction aller.
- Objectifs généraux (ex. moderniser l’image, améliorer l’UX, augmenter les ventes / leads, améliorer le référencement, etc.)
- Objectifs spécifiques mesurables (KPI) :
- % d’augmentation du trafic organique
- % d’augmentation du taux de conversion
- Diminution du temps de chargement
- Autres selon ton projet
- Cibles / personas :
- Qui sont les utilisateurs finaux ? (profil, âge, métiers, attentes)
- Leurs usages, parcours types (mobile, desktop…)
- Périmètre et contenu
On l’a vu, mais tous les projets de refonte ne visent pas les mêmes problématiques. Ici, tu définis plus clairement ce que tu attends.
Voici une liste d’éléments à fournir dans le cahier des charges :
- Type de refonte : graphique / technique / complète / opérationnelle
- Catalogue des contenus à reprendre : quelles pages, rubriques, articles, médias, etc.
- Contenus à supprimer ou archiver
- Ajouts envisagés : nouveaux contenus, nouvelles fonctionnalités, sections, etc.
- Arborescence souhaitée (plan du site)
- Exigences SEO (structure, balises, URLs, redirections, etc.)
On te conseille de laisser les agences challenger cette partie par rapport aux objectifs fixés dans la section 3.
- Design et expérience utilisateur
Le design est souvent un point de discorde entre une agence et un client. Fournis un maximum d’inspirations en expliquant ce que tu aimes chez une marque, pourquoi tu penses que c’est intéressant, afin que le prestataire comprenne exactement ce que tu veux.
Voici une liste d’éléments à fournir dans le cahier des charges :
- Charte graphique existante ou à prévoir
- Direction artistique souhaitée : inspirations, moodboards, sites de référence (ce qu’on aime / ce qu’on n’aime pas)
- Ergonomie / UX : navigation, chemin utilisateur, accessibilité, responsive, mobile‑first…
- Maquettes ou prototypes attendus (wireframes, UI design)
- Fonctionnalités et contraintes techniques
Voici les éléments à ajouter :
- CMS ou framework souhaité (WordPress, Drupal, headless, sur‑mesure, etc.)
- Intégrations éventuelles : CRM, ERP, outils externes, newsletter, API, etc.
- Multilingue ? Si oui, quelles langues
- Sécurité : sauvegardes, protection des données, RGPD, hébergement, certificats SSL, etc.
- Performance : temps de chargement, optimisation des images, hébergement, etc.
- Hébergement actuel / nouveau : contraintes, disponibilité, montée en charge…
- Compatibilité navigateurs / devices
- Maintenance, support, formation
Un grand oublié : une fois qu’on a mis en ligne le site, qui s’en occupe et quelles sont les responsabilités de chacun ?
Voici les éléments à ajouter :
- Qui fera la maintenance ? (interne / prestataire)
- Nature de la maintenance : correctifs, mises à jour, gestion de contenu, sauvegardes, sécurité…
- Besoin de formation pour l’équipe interne (administration, mise à jour du contenu, SEO de base…)
- Planning et délais
Voici les éléments à ajouter :
- Étapes clés du projet (audit, wireframes, design, développement, tests, mise en ligne…)
- Dates souhaitées pour chaque étape
- Date de mise en production visée
- Budget
Voici les éléments à ajouter :
- Budget global estimé (ou fourchette)
- Modalités de paiement (à la livraison, paiements échelonnés, acompte, etc.)
- Critères de sélection / appel d’offres
Voici les éléments à ajouter :
- Ce que tu attends des prestataires : références, portfolio, méthodologie, équipe, délais, prix, etc.
- Critères d’évaluation des propositions : prix, qualité UX / design, capacité technique, respect des délais, accompagnement, etc.
C’est une étape très importante si tu veux avoir des devis précis et diminuer le risque que le projet de refonte parte en vrille.
Bien évidemment, tu peux faire appel à une agence pour rédiger un cahier des charges précis pour chacune de ces sections et pour correspondre exactement à tes objectifs et à ton contexte de départ.
3. Création des maquettes
Pendant la création des maquettes, on va passer par plusieurs étapes :
- Wireframing
- Création du design system
- Maquettes responsive
Le wireframing consiste à créer le plan de ton site.
On créera, à partir du cahier des charges, les types de pages comme :
- Page d’accueil
- Pages use cases clients
- Page de blog
- Page d’article
Pour chacune de ces pages, on va construire le plan avec les emplacements où mettre les titres, les boutons, le menu…
À partir de ça, on va créer un design system.
Le design system, c’est un ensemble de composants qui permettent de créer de nouvelles pages rapidement en respectant tes brand guidelines.
Un composant peut être le menu de ton site, un bouton, une section prix d’une fiche produit.
Tous les éléments réutilisables.
Après ça, on crée des maquettes qui respectent les normes du responsive design.
Le responsive design consiste à créer des interfaces et des sites utilisables et consultables sur un écran d’ordinateur, qui s’adaptent également à un écran de téléphone.
Tout ce processus est en général fait dans un outil comme Figma.
Une des erreurs qu’on voit extrêmement souvent, c’est de laisser champ libre au designer pour créer les interfaces. Ce travail doit être fait en étroite collaboration avec le copywriter.
Le copywriter a une vision plus psychologique de la page : il a l’expertise pour savoir pourquoi mettre telle section à tel endroit, avec quelles informations, pour augmenter le taux de conversion ou optimiser le SEO.
Le designer saura comment rendre ça beau, fluide et facilement utilisable pour le visiteur.
4. Rédaction du contenu
La rédaction du contenu est l’étape la plus longue et celle qui demande le plus de moyens.
Écrire des articles et des pages, c’est long.
Voici comment procéder pour que ce soit fluide :
- Lister toutes les pages à rédiger avec les catégories et l’importance business
- Créer un calendrier en fonction de tes ressources humaines
- Prendre en compte les erreurs et problèmes vus pendant l’audit
- Avoir un plan des pages avec les sections, le nombre de caractères et les objectifs de chacune des sections
- Rédiger
Si tu ne suis pas ce processus, tu vas avoir un copywriter qui rédige une page, puis un développeur qui ne va pas réussir à intégrer le texte sans casser tout le design du designer.
Tu dois surtout prioriser d’un point de vue business : un article avec un potentiel de 100 visites mensuelles ne sera pas prioritaire par rapport à une landing page qui peut générer 1 200 visites par mois.
5. Développement
La phase de développement se compose de plusieurs étapes :
- La planification
- Le dev
- Les tests
- Le débogage
Chaque phase peut être faite en asynchrone de manière agile.
Par exemple, lorsque tu as développé la page d’accueil, tu peux la faire tester et, en parallèle, développer les pages « use cases » clients.
La phase de dev désigne la phase où le développeur va créer le code pour la refonte ou agencer l’interface visuelle comme nécessaire dans des outils no‑code comme Webflow.
Les tests désignent le moment où, en accord avec le cahier des charges, on va vérifier ce qui doit fonctionner.
Par exemple, si je clique sur le bouton « Prendre rendez‑vous », ça m’emmène sur la page pour prendre rendez‑vous, et pas sur un article de blog.
Le débogage, c’est l’étape à laquelle on va corriger toutes les erreurs par rapport aux tests définis en amont.
6. Migration
La migration, comme on l’a vu plus haut, correspond à l’étape où l’on va importer tout le contenu de l’ancien site que l’on veut conserver dans le nouveau site.
Le risque ici est de perdre des positions en SEO.
Voici quelques bonnes pratiques :
- Exporter toutes les URL actuelles et préparer des redirections 301 one‑to‑one
- Cloner les titres, H1, métas, contenus clés et maillage interne à l’identique, si c’est pertinent
- Bloquer la pré‑prod à l’indexation, puis mettre en ligne et débloquer la prod
- Mettre à jour et soumettre le sitemap.xml dans Google Search Console et Bing
- Monitorer 4 à 8 semaines : 404, couverture, positions, CTR, Core Web Vitals
Comment préparer un projet de refonte ?
Tu ne souhaites peut‑être pas faire la refonte en interne et tu veux déléguer ça à une agence, mais tu dois bien préparer le projet pour éviter tout débordement.
Comme beaucoup de projets dans le digital, les refontes de sites web sont complexes à effectuer. Même si elles sont menées par des expert·es, elles impliquent une certaine préparation côté client.
Pour t’assurer que le projet se passe bien, on va voir les principaux éléments « avant refonte » à préparer.
Définir des objectifs clairs et précis
Un objectif clair et précis veut dire qu’il n’y a aucun doute sur l’objectif, et que s’il n’est pas atteint, ou s’il est atteint, il ne peut pas y avoir de discussion.
Les objectifs peuvent être très différents.
Par exemple, récemment, nous avons fait la refonte du site web de Blast pour l’annonce du partenariat avec Y Combinator.
Les objectifs étaient surtout techniques.
On a dû garantir que le site ne crashe pas avec une forte affluence de trafic.
Voici une liste d’objectifs :
- Augmenter de x % le taux de conversion
- Rendre autonome l’équipe marketing sur la création des landing pages
- Augmenter de x % le nombre d’inscrits à la newsletter qu’on va lancer en même temps que la refonte
Cahier des charges pour une refonte de site web
On ne va pas revenir en détail sur cette étape, mais fais un cahier des charges : ça t’évitera beaucoup de problèmes de communication et des risques de dépassement des coûts.
La sélection des prestataires
Tu vas sélectionner des prestataires en essayant de trouver le meilleur compromis entre l’expérience du prestataire sur des projets similaires, le prix, la disponibilité et la correspondance aux critères de sélection du cahier des charges.
Pour ça, tu peux utiliser ChatGPT en lui donnant tous tes critères et lui demander de trouver des prestataires pertinents pour ce projet.
L’analyse des offres
Une fois que tu as contacté des prestataires, ils vont te faire des offres.
Pour analyser, on te conseille de faire un tableau avec, en colonnes, les critères de décision que tu as définis dans le cahier des charges, puis les offres en lignes.
Tu fais une formule pour scorer et voir quelle est la meilleure offre.
L’annonce de la refonte
Une des raisons de la déception d’une refonte, c’est que lorsqu’on met en ligne le nouveau site, rien ne se passe :
- Pas d’explosion du trafic
- Pas plus de prospects
Et c’est normal, car, en général, on pense la refonte seulement en termes de création et pas de distribution.
Pour éviter cela, tu dois avoir une stratégie !
Ce qu’on conseille, c’est d’intégrer le projet de refonte dans un projet plus large pour créer de la traction :
- Lancement d’un nouveau produit
- Lancement d’une newsletter
- Repositionnement
- Passage média
Le lancement d’un nouveau produit est, en général, un bon vecteur de trafic.
Quel est le coût d’une refonte de site web ?
Le coût d’une refonte varie selon la taille du site et le type de refonte.
Une refonte partielle d’un site de 100 pages ne coûtera pas la même chose qu’un projet de refonte complète d’un site média avec 2 millions d’articles.
Les prix varient en général entre 5 000 € et plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Le prix varie également selon que tu fais gérer la refonte par une agence ou un·e freelance.
Les facteurs qui influent sur le coût d’une refonte
Voici une liste de facteurs qui influent sur le coût d’une refonte :
- Le nombre de pages à migrer
- Le nombre de pages à refaire
- La complexité du design pour les pages à refaire
- La complexité du parcours utilisateur
- Le nombre de pages à réécrire
- La complexité du CMS
- Le nombre de synchronisations avec des outils tiers : paiement, e‑mail, tracking
- Le nombre de langues à supporter
- Les performances techniques attendues
Refonte et SEO : comment refaire son site sans perdre son trafic ?
Les refontes de sites peuvent littéralement ruiner ou faire exploser ton référencement naturel.
Voici quelques conseils pour éviter de ruiner des années de travail.
On va se concentrer principalement sur les actions à mettre en place pour ne pas perdre de positions pendant une refonte.
Pour éviter ça, il faut suivre quelques bonnes pratiques.
Lister toutes les URL pour faire des redirections 301
Si tu refonds l’arborescence de ton site, les URL vont être modifiées, mais Google positionne ton site par URL.
Ça veut dire que si tu es positionné, tu dois indiquer à Google : « cette URL que tu as mise en première position change d’adresse, ce n’est plus celle‑là, c’est celle‑ci maintenant ».
Pour ça, tu dois utiliser des redirections 301. Ça fournit à Google l’ancienne URL et la nouvelle URL pour qu’il puisse indexer la bonne page.
Concrètement, voici comment faire :
- Tu vas lister toutes les URL de ton site avec un outil comme Screaming Frog ou un crawler maison
- Tu vas ensuite créer un fichier CSV avec deux colonnes : anciennes URL et nouvelles URL
- Tu mets les nouvelles URL dans la colonne « nouvelles URL »
- Tu uploades dans Webflow
Si tu es sur la refonte d’un gros site, tu peux créer des scripts automatiques pour être certain de ne pas faire d’erreurs.
Préserver le maillage interne
Google découvre ton site en partie via le maillage interne.
Le maillage interne désigne l’ensemble des liens d’un site internet qui pointent vers une URL du site.
Par exemple : www.domaine/blog/article_1 pointe vers www.domaine/blog/article_2
Si tu ne préserves pas ton maillage interne, certaines pages risquent de ne plus être aussi bien référencées.
Préserver le contenu qui fonctionne
Ça paraît logique, mais si une page est bien positionnée et qu’elle convertit correctement, il n’y a pas vraiment d’intérêt à modifier son contenu.
Dans ce cas‑là, préserve‑le.
Quels outils choisir pour la refonte de ton site web ?
Voici une liste d’outils que tu peux utiliser.
Les éditeurs de sites internet
Ce sont les outils qui vont te permettre de créer le site et de gérer son contenu.
On peut citer :
- Webflow (notre favori)
- Wix
- WordPress
Les outils de webdesign
Ce sont les outils qui vont permettre la conception graphique des pages et de valider celles‑ci avant le développement.
On peut citer :
- Figma
- Penpot
Les outils d’automatisation
Ce sont les outils qui vont permettre la migration du contenu.
On peut citer :
- Make.com
- n8n
Tu sais maintenant tout sur la refonte de site web. Si tu veux qu’on t’accompagne dans ce type de projet, tu peux prendre rendez‑vous avec nous ici :
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